
Le nouveau numéro 273 de la Revue historique des armées consacré aux coalitions vient de paraître.
Le nouveau numéro 273 de la Revue
historique des armées consacréaux coalitions vient de
paraître.
DOSSIER « Les coalitions »
La marine impériale dans l'expédition de Chine (1857-1860)
Jiang Tianyue
L'auteur étudie le développement de la présence navale française dans les mers de Chine durant les guerres de l'opium. Si le soutien aux missions lui apparaît comme un prétexte pour ne pas laisser la Grande-Bretagne gagner seule des avantages en Chine, la marine impériale est la condition du succès de l'intervention.
Guerres et alliances en Amérique du Sud
Marie-Danielle Demelas
L'Amérique latine offre peu d'exemple de coalitions. La formation complexe et disparate des États indépendants et la faiblesse d'armées qui furent longues à se professionnaliser expliquent que la collusion de quelques États, à visée défensive, plus rarement offensive, ne fut pas aussi répandue en Amérique latine qu'elle l'a été dans d'autres partie du monde. Trois régions ont noué des ententes qui ont abouti à des affrontements sur le champ de bataille : l'Amérique centrale, les Andes, le Río de la Plata et son hinterland. Le coût de certaines de ces guerres — guerre du Pacifique (1879-1883), et surtout guerre de la Triple Alliance (1865-1870) — a incité l'Amérique latine à régler ses conflits par la voie diplomatique, des arbitrages ou des guerres limitées à deux belligérants.
La Grande Guerre du Canada : la sanglante émergence d'une nation sur la scène internationale
Carl Pépin
A l'été 1914, le Canada se mobilise aux côtés des Britanniques, envoyant en Europe les premières troupes qui formeront le corps expéditionnaire canadien. Dès avril 1915, la 1re division d'infanterie subit des pertes considérables à Ypres, au combat de Saint-Julien. L'année suivante, quatre divisions sont présentes dans les tranchées de la Somme. Les Canadiens se forgent alors une réputation de troupes de choc, notamment à la bataille de Vimy au printemps 1917, devenue un symbole. Ils combattent dans la boue de Passchendaele en Belgique, avant de se retrouver en première ligne des offensives britanniques de 1918 durant la campagne des Cent Jours. Au total, près de 650 000 Canadiens participent à la Grande Guerre, une implication qui, dépassant le cadre militaire, contribue à l'émergence de leur pays sur la scène mondiale.
Marianne et la « gouvernante anglaise » : Les systèmes politico-militaires français et britanniques à l'épreuve de la crise de Suez.
Philippe Vial
En dépit de son caractère potentiellement décisif, l'analyse des systèmes politico-militaires est rarement menée pour elle-même. La crise de Suez ne fait pas exception, que ce soit en France ou au Royaume-Uni. L'analyse comparée du système politico-militaire des deux alliés permet pourtant une relecture inédite du déroulement de la crise comme de ses enjeux. Synthétisant les éléments aujourd'hui disponibles, cet article ne prétend pas fournir une étude définitive. Mais le dossier est désormais suffisamment étoffé pour que l'on puisse se demander si, malgré ses propres faiblesses, la « gouvernante anglaise » n'a pas imposé sa ligne de conduite à Marianne plus encore qu'on ne l'a dit.
Du mandat national à l'engagement en coalition : l'adaptation de la Marine nationale aux opérations extérieures (1987-1999)
Dominique Guillemin
Si depuis la décolonisation les armées françaises n'ont cessé d'intervenir outre-mer, la signification et les modalités de ces opérations sont en constante évolution. La Guerre du Golfe (1990-1991), en particulier, a constitué un tournant majeur dans l'engagement militaire extérieur de la France, tant par l'importance et la nature des moyens mis en jeu que par la nécessité d'agir en coalition. Cet article se propose de suivre l'évolution de l'outil de défense aux opérations extérieures à travers l'exemple de l'engagement de la Marine nationale dans trois opérations majeures conduites avant, pendant et après la Guerre du Golfe : PROMETHÉE (1987-1988), DAGUET (1990-1991) et TRIDENT (1999).
De la guerre aérienne en coalition : l'exemple de la participation de la France à quelques opérations récentes (1991-2001)
Jérôme de Lespinois
Forme classique de l'action militaire depuis l'antiquité, l'engagement en coalition pose des problèmes stratégiques particuliers concernant l'organisation du commandement, la répartition de la charge de l'effort et la conduite générale des opérations interalliés. Cet article se propose d'appliquer ces questions génériques à la question spécifique de la guerre aérienne en coalition telle qu'elle émerge après le premier conflit mondial. La fulgurance de l'aviation la prédispose en effet aux actions coercitives internationales telles que la guerre du Golfe (1991) ou du Kosovo (1999).
VARIATIONS
Au crépuscule de l'Empire : l'exemple du 151e régiment d'infanterie de ligne
Jean-François Brun
Autant par ses conditions de création que par son action lors de sa brève existence, le 151e de ligne présente une histoire relativement originale par rapport à la plupart des unités d'infanterie du Premier Empire, et mérite à ce titre d'être présenté plus en détail. En mars 1812, désireux d'accroître sa puissance militaire sans heurter trop largement l'opinion publique, sensible à l'alourdissement de la conscription, Napoléon décide de lever le premier ban de la Garde nationale. Chaque département sera tenu de fournir tout ou partie d'une cohorte, le 151e en est issu.
Les attachés militaires français au Japon et la collecte de renseignement durant les années 1930
Jonathan Bertout
Cet article consacréà l'activité des attachés militaires français au Japon durant les années 1930 revient sur les difficultés rencontrées par ces derniers dans l'accomplissement de leur mission de renseignement. La faiblesse des moyens accordés au poste et le manque d'intérêt de Paris n'en étaient pas les seules raisons. La méfiance de l'armée japonaise envers les attachés militaires étrangers rendait le recueil de renseignement difficile, particulièrement sur l'appareil militaire japonais. En revanche, un échange de renseignement sur l'armée rouge a pu s'établir entre les attachés militaires français et l'état-major japonais entre 1932 et 1934. Le rapprochement franco-soviétique en 1935 et la signature du pacte Antikomintern ont porté un coup décisif à ces échanges. Par la suite, les attachés militaires français ont concentré leurs efforts sur l'analyse de l'expansionnisme japonais et l'évaluation des menaces pouvant peser sur l'Indochine.
Le 2e bureau en Afrique équatoriale française à l'heure de la décolonisation. L'impossible transition d'un service de renseignement militaire ?
Jean-Pierre Bat
Étudier l'histoire du renseignement militaire en Afrique équatoriale française au cours de la décennie qui a vu l'indépendance des États africains révèle toute la difficulté, pour le deuxième bureau de l'armée, à réussir sa mutation face à l'arrivée du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage. Ce dernier, légitimé par les indépendances, voit persister un service de renseignement fort d'une expérience multi décennale, ayant atteint un savoir-faire dépassant son champ d'application strictement militaire. Cette expérience coloniale lui permet d'ailleurs d'accomplir une mutation avec une réussite fluctuante en fonction des situations spécifique à chaque régime et/ou nation.
SYMBOLIQUE ET TRADITIONS MILITAIRES
Gendarmerie nationale ; L' Afghanistan
Garde Sébastien Horner
Armée de l'Air ; Symbolique et patriotisme
Capitaine Eric BENARD
Marine Nationale ; Motifs symboliques homologués 2009 – 2011
Anthony Velia
Armée de terre ; Insignes homologués septembre - 2012 novembre 2013
Luc Binet
GÉNÉALOGIE
Votre ancêtre a vu du pays grâce à l'armée
Vincent Mollet
PORTFOLIOS
Les coalitions de la Grande Guerre à nos jours dans les fonds de l'ECPAD
Le Fonds du vice-amiral Philippe-Maxime Frédéric-Moreau (141 GG²), par le SHD
Mis à jour : 1 avril 2014